La voiture est l’un des moyens de transport le plus polluant car depuis sa création, et surtout son développement au début du 20e siècle, les carburants utilisés pour faire rouler les véhicules présentent de nombreux défauts dont le plus important est celui de produire de très nombreuses émissions nocives pour l’environnement. Aujourd’hui, les constructeurs automobiles innovent tous les jours et ils sont de plus en plus à pouvoir proposer sur le marché des voitures beaucoup moins polluantes. La voiture électrique est l’une de ces solutions. « Véhicule propre », elle tient en effet le haut du panier sur le marché automobile en la matière. Pourtant, ce type de véhicule n’est pas le seul qui permet de rouler en protégeant mieux la planète. Tout d’horizon des principales alternatives à la voiture électrique pour rouler propre.
La voiture au gaz naturel
Un véhicule est dit « propre » lorsqu’il produit une faible quantité d’émissions polluantes. En règle générale, il décrit les voitures qui utilisent d’autres carburants que le diesel et l’essence pour rouler.
Le gaz naturel pour véhicules (GNV) fait partie de ces énergies peu polluantes par rapport à l’essence, même s’il est d’origine fossile, capable de faire fonctionner le moteur d’une voiture. Il permet une réduction de 25 % des émissions de CO2 par rapport à l’essence, et de 90 % de celle des particules fines néfaste pour l’environnement.
De plus, le gros avantage est qu’il est possible de produire du gaz naturel à partir de matières organiques (déchets agricoles, déchets organiques, etc.), et non plus issu de matières fossiles, avec pour effet un bilan carbone pratiquement neutre. Ce type de gaz naturel est alors appelé biométhane.
La voiture qui roule grâce aux biocarburants
Toujours dans l’optique de rendre nos véhicules moins polluants, de nombreuses recherches sont réalisées depuis déjà de nombreuses années pour trouver les meilleurs biocarburants dont l’intérêt environnemental n’est plus à prouver. Ces derniers sont d’origine végétal comme l’éthanol (produit à partir de betteraves ou de céréales) ou le biodiesel qui est issu d’oléagineux tels que le colza ou le tournesol, et ils sont amenés à se substituer aux carburants à base de produits pétroliers très polluants. Un litre d’éthanol par exemple émet 75 % de gaz à effet de serre en moins qu’un litre d’essence.
Ces biocarburants sont actuellement, et dans la plupart des cas, utilisés mélangés à l’essence qui fait rouler nos voitures. Le E10, par exemple, est le résultat de l’incorporation d’éthanol à hauteur de 10 % dans l’essence. Le E85, appelé bio éthanol ou superéthanol, composé entre 65 % et 85 % d’éthanol et 15 % d’essence, est le carburant le plus intéressant d’un point de vue environnemental car 85 % de sa composition est renouvelable. Enfin, l’éthanol sert également à fabriquer du biodiesel, un mélange d’éthanol et d’huile végétale, pour les véhicules qui roulent au diesel. Entièrement végétal, ce biocarburant est 100 % renouvelable.
La voiture à hydrogène
Parmi les projets de véhicules non (ou moins) polluants, la voiture à hydrogène, et plus précisément à piles à combustible, fait de plus en plus parler d’elle.
Ces piles à combustible rechargeables fonctionnent grâce à un apport en hydrogène couplé à de l’air. Ces deux composants réunis donnent la possibilité de produire de l’électricité qui permet aux voitures à hydrogène de fonctionner. De plus, côté rejets dans l’atmosphère, seule de l’eau sous forme de vapeur est dégagée.
L’avantage des piles à combustible, comparé aux véhicules électriques, est qu’il ne faut pas plus de temps que de faire un plan d’essence pour les recharger. Toutefois, des stations-service dédiées et conçues pour le stockage de l’hydrogène doivent être installées.
L’hydrogène permet ainsi de produire et de développer une énergie électrique totalement renouvelable et respectueuse de l’environnement.