Connue aussi sous le nom de Plug-in Hybrid Electric Vehicule ou « PHEV », la voiture hybride rechargeable réunit le meilleur des deux mondes en combinant un électromoteur et une motorisation thermique.
L’avantage de ce véhicule par rapport à une hybride classique est qu’il est possible de recharger la batterie et ainsi de rouler en mode 100% électrique sur une plus longue distance afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2.
Voiture hybride rechargeable : mode de fonctionnement
La mobilité plus propre commence à faire son bout de chemin en France et ailleurs dans le monde. En parallèle aux voitures électriques, les voitures hybrides rechargeables connaissent un essor considérable. Ces véhicules ont la capacité de combiner le fonctionnement d’un véhicule électrique et d’une automobile thermique. Ils sont munis de deux moteurs, l’un qui utilise une énergie fossile et l’autre qui a recours à l’électricité fournie par une batterie électrique de traction. Au démarrage, le véhicule utilise le moteur thermique et en cours de route, il peut passer en mode 100% électrique. Lors de longs trajets, le moteur à essence va ensuite prendre le relais.
L’avantage est que lors des circulations en ville, il est possible de rouler en électrique et ainsi de réduire la consommation de carburant et les émissions de gaz carbonique. Circuler dans les ZFE ne posera plus problème. Par ailleurs, les voitures hybrides rechargeables s’illustrent pour leur très faible dépense en essence. En fonction du mode de conduite et de l’itinéraire, elles n’ont besoin que de 1 litre/100 km. Certains modèles les plus performants sont en mesure d’offrir une autonomie atteignant les 900 km en mode hybride et jusqu’à 60 km en mode 100% électrique. De plus, choisir l’hybride rechargeable donne droit à un bonus écologique qui contribue à réduire l’investissement lors de l’achat.
Autonomie et recharge d’une voiture hybride rechargeable
La puissance de recharge des voitures hybrides rechargeables dépend essentiellement de trois éléments à savoir le câble de recharge utilisé, le point de recharge et la puissance maximale autorisée par le véhicule. Au niveau du câble de recharge, les voitures hybrides rechargeables sont généralement dotées de deux types d’équipements à savoir un cordon de type E/F qui permet d’utiliser une prise standard ou renforcée d’une puissance de 2,2 kW ou un câble monophasé de 16 A pour recharger sur une Wallbox de 3,7 kW ou un cordon de triphasé 16A ou monophasé 32A pour récupérer l’autonomie sur une borne de recharge de 7,4 kW.
Il est important de spécifier que les voitures PHEV autorisent rarement une puissance excédant les 7,4 kW. À titre d’exemples, avec sa batterie de 17 kWh, l’Audi Q7 e-tron tolère au maximum 7,4 kW. Il en est de même pour la Porsche Cayenne S E-Hybrid dotée d’une batterie de 12 kWh ou le Land Rover Range Sport 400e muni d’une batterie de 12,4 kWh. Les modèles comme le Mercedes GLC Plug-in-hybrid, le Mitsibushi Outlander PHEV, le BMW 530e ou encore le Peugeot 3008 hybride rechargeable autorisent au maximum 3,4 kW de puissance. Le Mini Countryman PHEV, le Seat Leon ou le Skoda Superb IV se rechargent sur une borne de 3,7 kW.
Choisir une Wallbox pour récupérer l’autonomie d’une voiture hybride rechargeable
Comme on a pu le constater, la recharge d’une voiture hybride rechargeable implique l’utilisation d’une Wallbox de 3,4 kW, 3,7 kW ou 7,4 kW de puissance. Le temps de recharge dépend de la capacité de la batterie et de la borne utilisée. En moyenne, une borne de 3,7 kW permet de récupérer 25 km d’autonomie s’il s’agit d’une citadine et 15 km s’il est question d’une berline. Avec une Wallbox de 7,4 kW, une heure permet de gagner 50 km d’autonomie pour une citadine et 25 km pour une berline. Étant donné la puissance de 7,4 kW acceptée par une voiture hybride rechargeable, il n’est pas forcément nécessaire d’investir dans l’acquisition d’une Wallbox. En revanche, envisager la mise en place de cette infrastructure est intéressant si l’utilisateur prévoit de faire acquisition d’une voiture 100% électrique.
En alternative, il est alors possible d’avoir recours à une prise domestique surtout qu’un cordon de type E est souvent fourni avec le véhicule. Cette solution est la plus économique, mais elle a pour inconvénient d’être lente, car en une heure, 10 à 15 km d’autonomie seulement sont récupérés. L’idéal serait de se tourner vers la prise renforcée qui garantit 20 km de recharge dans l’heure. La recharge est aussi plus sécurisée grâce à l’existence d’un disjoncteur différentiel adapté.
Une autre option consiste à utiliser les bornes de recharge publiques mises à disposition sur les aires d’autoroutes ou les parkings de centres commerciaux. Ces stations offrent la même puissance qu’une Wallbox allant de 3,7 à 22 kW. Par contre, il va falloir faire la différence entre ces bornes et les superchargeurs qui ne sont adaptés que pour les voitures 100% électriques en raison de leur puissance de charge extrêmement élevée.