Vous désirez acquérir une voiture, mais vous souhaitez d’abord faire un long essai sur la route avant de vous décider ? La Location avec Option d’Achat est la formule qu’il vous faut. Simple et flexible, elle offre l’opportunité aux conducteurs de jouir d’une voiture neuve sans l’obligation d’achat. Concrètement, comment fonctionne cette offre ?
Le principe de la LOA et la règlementation applicable
De prime abord, la location avec option d’achat appelée aussi leasing semble afficher les mêmes caractéristiques qu’un crédit traditionnel : en échange du paiement de mensualités, le client dispose d’un véhicule qu’il peut utiliser à sa guise. Sauf qu’avec la LOA, il n’en devient pas propriétaire, mais uniquement locataire et c’est ce qui fait toute la différence. Le conducteur est redevable de son loyer jusqu’à la levée d’option et s’il souhaite acquérir définitivement le véhicule, il est tenu de payer sa valeur résiduelle qui est définie dès le départ à la signature du contrat. Dans le cas où il ne préfère pas être propriétaire, il restitue le véhicule à la société de location ou peut renouveler son contrat et signer avec un modèle plus récent.
Point important : étant donné que le leasing est assorti d’une promesse d’achat, il doit respecter les règles imposées par la loi du crédit à la consommation. En clair, le locataire est tenu d’exiger un tableau d’amortissement qui indique le coût des loyers et la valeur résiduelle de l’automobile. Il bénéficie aussi d’un délai de rétractation de 14 jours.
La formule en détail
Au moment de la signature, le locataire vérifie scrupuleusement son contrat de LOA qui stipule des informations obligatoires dont la date et la durée de l’offre, l’identité du loueur et du client, le type de voiture et son prix ainsi que les modalités de paiement des mensualités. Une mention importante porte sur les frais de l’opération. Ces derniers dépendent de plusieurs paramètres : le prix du véhicule, la durée de location, le coût du loyer, la valeur résiduelle du véhicule pour le rachat, le montant total de l’opération, etc. À noter que le locataire doit prévoir d’autres dépenses comme l’émission de la carte grise ainsi que l’assurance automobile. Sur ce sujet, étant donné qu’en cas de vol ou de destruction du véhicule, le locataire continue d’être redevable de ses loyers, il a intérêt à choisir une assurance auto tous risques au moins pour profiter d’une couverture solide. Autre chose : un dépôt de garantie devra être versé au début de la location. Lorsque l’engagement prend fin, le montant sera restitué à condition que la voiture soit en bon état et que le forfait kilométrique ne soit pas dépassé. Ce dernier est de 25 000 km pour un modèle diesel et de 15 000 km pour un modèle essence. Cette limite kilométrique a été instaurée pour éviter une forte dépréciation qui rendrait la revente trop compliquée.
La vente du véhicule en LOA : possible ?
Étant donné que le conducteur est locataire de son véhicule et non propriétaire, il n’a pas le droit de le revendre sauf s’il a levé l’option d’achat ce qui lui donne toutes les libertés.
Le cas contraire, il peut potentiellement se désengager de son contrat en procédant à un transfert de leasing. L’idée est de chercher un nouveau locataire intéressé par le modèle et acceptant de s’engager sur la LOA à la place de l’ancien conducteur. Il s’agit d’un procédé de plus en plus courant, mais qui nécessite l’aval de la société de location avant d’être possible.
À noter qu’en cours de route, le locataire peut aussi changer de véhicule, mais devra régler de lourdes pénalités de résiliation anticipées. Cette option est envisageable seulement si elle est stipulée dans le contrat.