La révolution électrique bat son plein chez les Chevrons. Pour rester dans la compétition face aux nombreux modèles de VZE qui émergent chez les autres constructeurs, Citroën lance son offensive en dévoilant son ë-C4. Cette déclinaison électrique de la C4 affiche un style plus musclé et bien sûr, un moteur plus propre, de quoi lui permettre d’être dans l’air du temps. Coup de chance : elle peut être financée via une LOA ou une LLD.
ë-C4 : héritière d’une grande lignée
La Citroën C4 fait partie des modèles historiques développés par la marque aux chevrons. La berline tire son nom de la Citroën Type C4 sortie en 1928 et déclinée en 121 000 exemplaires jusqu’en 1932. En 2004, le constructeur conçoit alors la première génération de la C4 qui est un succès commercial puisqu’elle s’écoule à près de 2 300 100 exemplaires. La seconde génération voit le jour en 2010 et se vendra seulement à 610 000 exemplaires. À cause de cet échec, Citroën abandonne la fabrication du modèle en 2018. Sauf qu’étant donné qu’il s’agit de l’un des segments qui se vend le mieux en Europe, pas question de s’endormir sur ses lauriers chez le fabricant. Il lui a fallu deux ans pour sortir la troisième génération au look totalement différent de ce qu’on avait l’habitude de voir chez la C4 Cactus et les précédentes générations de la berline. Celle-ci arbore un style inspiré des SUV avec une stature surélevée et une ligne de toit plongeante. L’ë-C4 étrenne un look similaire à ses sœurs thermiques, mais va se distinguer entre autres pour ses marquages « ë-C4 ». Visible sur la Nouvelle C3, la face affiche un éclairage LED et une signature lumineuse en V. Comme on a coutume de le voir chez la plupart des VZE sortis récemment, l’intérieur de la compacte propose elle-aussi une ambiance high-tech. L’instrumentation numérique s’équipe d’un écran tactile de 10 pouces ainsi que de l’affichage tête haute. Côté connectivité, le Mirror Screen fonctionne avec Apple, Car Play et Android Auto.
Quelles sont les particularités de l’ë-C4 ?
Les détails les plus intéressants concernant l’ë-C4 sont sous le capot. La berline hérite d’un moteur électrique de 136 chevaux avec 260 Nm de couple lui permettant d’offrir une vitesse de pointe de 150 km/h et de battre en moins de dix secondes le 0 à 100 km/h. Le conducteur aura le choix entre la conduite en mode Eco, Normal ou Sport. Sous le plancher, la batterie de 50 kWh revendique 350 km d’autonomie en cycle WLTP. Une performance très appréciable qui devrait inciter les conducteurs à s’intéresser à ce modèle. La batterie est compatible avec un système de charge rapide de 100 kW permettant de récupérer 80% de l’énergie en l’espace de 30 minutes. Sinon, le véhicule peut aussi être chargé via une prise domestique, une prise green’up ou une Wallbox de 7,4 à 11 kW.
Comment financer l’ë-C4 en leasing ?
L’ë-C4 pourra s’acquérir par le biais d’une Location Longue Durée ou d’une Location avec Option d’achat. La première offre va surtout s’adresser aux conducteurs qui ne souhaitent pas devenir propriétaires, mais qui veulent tout simplement bénéficier d’une gestion plus souple et plus simple de leur budget auto. La LLD peut en effet inclure les frais d’entretien, d’assurance, de pneumatiques, de contrôles techniques ou de dépannage. La LOA pour sa part va permettre de se porter définitivement acquéreur en fin de contrat. Mais que ce soit pour la première offre ou la seconde, il est toujours recommandé de demander un devis afin d’avoir un aperçu du montant des loyers et des caractéristiques du contrat. La durée de location, la limite kilométrique, la valeur de rachat, l’état d’usure ainsi que les services compris font partie des éléments à passer au crible au moment de lire les devis.