Les constructeurs automobiles sont obligés de développer leurs offres de véhicules utilitaires électriques pour aider les entreprises à continuer leurs activités malgré le lancement des nouvelles restrictions de circulation partout en Europe. Peugeot ne fait pas exception à la règle et propose aujourd’hui son e-Boxer dédié au transport de marchandises.
LOA Peugeot e-Boxer : principe et avantages
Disponible en versions fourgon, châssis cabine, châssis double cabine et plancher, le Peugeot e-Boxer déploie un volume utile de 17 m3 ainsi qu’une charge utile maximale de 1890 kg. Il est commercialisé en trois hauteurs de 2,254 m, 2,522 m et 2,760 m, en trois empattements de 3 tonnes, 3,450 tonnes et 4,035 tonnes ainsi qu’en 4 longueurs de 4,963 m, 5,413 m, 5,998 m et 6,363 m. Il garde quasiment les mêmes prestations utiles que la version thermique avec l’avantage d’offrir un moteur propre qui a le droit de circuler dans les ZFE. Sous le capot, le Peugeot e-Boxer s’équipe d’un bloc de moteur de 90 kW/122 ch et 260 Nm de couple. En fonction des configurations, la vitesse maximale sur la route est limitée à 90 km/h et 110 km/h. Sous le plancher, l’utilitaire bénéficie de deux packs de batteries. La version de 37 kWh annonce un rayon d’action de 117 km tandis que l’e-Boxer doté d’une batterie 70 kWh propose jusqu’à 224 km d’autonomie. L’utilitaire se montre ainsi plus performant que le Renault Master qui se limite à 120 km d’autonomie en conditions réelles.
Les professionnels qui ont besoin de ce véhicule pourront le financer par le biais d’une Location avec Option d’Achat (LOA). Cette formule a été spécialement imaginée à l’adresse des entreprises pour leur permettre de s’équiper sans s’endetter. Lancée en France dans les années 60 par la société Locafrance, l’offre évite la souscription à un crédit bancaire qui augmente le niveau d’endettement. Elle épargne aussi la trésorerie disponible qui peut être affectée à d’autres projets. En souscrivant à une LOA ou un crédit-bail, le professionnel loue son véhicule pendant 2 à 5 ans auprès d’une banque qui reste la seule et unique propriétaire du bien. Ce n’est qu’au terme du bail que le locataire peut prétendre au statut de propriétaire en levant l’option d’achat et en réglant le coût de la valeur résiduelle. Bien entendu, le rachat n’est nullement obligatoire et il est tout à fait possible de restituer l’utilitaire auprès du loueur pour se désengager définitivement du contrat de location.
LLD Peugeot e-Boxer : principe et avantages
La LOA a la particularité d’être sensiblement plus onéreuse en raison du coût de la valeur résiduelle pris en compte dans le montant des loyers mensuels. Les entreprises qui cherchent une alternative plus abordable peuvent se tourner vers la Location Longue Durée (LLD). Le principe reste quasiment le même : en échange de mensualités, l’utilisateur bénéficie de la jouissance du véhicule pendant 1 à 5 ans. La principale différence avec la LOA repose sur l’absence de la promesse de vente établie par le bailleur. Les souscripteurs n’ont donc pas la possibilité de racheter l’utilitaire au terme de la LLD. Étant donné que l’offre est exemptée du montant de la valeur résiduelle, elle s’annonce plus économique que la LOA.
Par ailleurs, la LLD a aussi l’avantage d’inclure une grande diversité de prestations. Les entreprises qui ont besoin de déléguer la gestion de leurs flottes d’utilitaires peuvent confier cette mission au loueur. Ce dernier prend en charge l’entretien, la maintenance, l’assurance auto ou encore les extensions de garantie sans demander de frais supplémentaires, car tout est déjà inclus dans les loyers mensuels. La société de leasing peut également organiser des formations à l’éco-conduite pour réduire le taux de sinistralité de la flotte ainsi que la fréquence d’entretien. Elle met à disposition des véhicules de remplacement en cas de pannes, de vols ou d’accidents.
Avec la LLD, les professionnels ont l’opportunité de renouveler plus aisément leur parc auto. Il est à rappeler qu’une flotte vieillissante est source de dépenses supplémentaires dues à l’entretien sans compter qu’elle a un impact négatif sur l’image de l’entreprise. En leasing, il suffit de restituer l’ancien Peugeot e-Boxer et de le remplacer par un autre modèle plus innovant pour disposer d’un moyen de mobilité toujours à la pointe. Avec la LLD, les organisations corporate n’ont plus à se préoccuper des difficultés relatives à la revente de leurs véhicules sur le marché de l’occasion ainsi que des pertes d’argent générées par la dépréciation. Par contre, comme les loueurs redoutent aussi les effets de la décote à la revente, ils vont se protéger en imposant un plafond kilométrique à respecter au cours de la période locative. Le but est d’atténuer au maximum la baisse de valeur de la voiture. Tout dépassement fait l’objet d’une pénalité de l’ordre de 5 à 10 centimes d’euro par kilomètre excédentaire.
Leasing Peugeot e-Boxer sans apport
Peugeot met à disposition son e-Boxer en crédit-bail sur 60 mois et 50 000 km de forfait kilométrique. L’offre valable pour la version fourgon L1H1 de 37 kW est assortie d’un loyer mensuel de 550 euros. Toutefois, pour être bénéficiaire d’un tel tarif, l’entreprise doit se tenir prête à payer un premier loyer majoré de 9900 euros. S’il est question de s’équiper de plusieurs utilitaires à la fois, fournir l’apport devient problématique pour de nombreux souscripteurs. Pour ne pas avoir à abandonner leur projet faute de trésorerie, il leur suffit d’opter pour le leasing sans apport. Aucun capital de départ n’est demandé, mais en revanche, les loyers seront légèrement révisés à la hausse.
Devis leasing Peugeot e-Boxer en LOA ou LLD
Pour connaître avec plus d’exactitude le montant d’une LOA ou d’une LLD, demander des devis auprès du constructeur Peugeot ou d’autres loueurs est impératif. Ce chiffrage financier permettra à l’entreprise de vérifier si elle est capable d’honorer le paiement des mensualités. Obtenir plusieurs devis à la fois constitue également un moyen très efficace de faire une comparaison des offres et ainsi de disposer d’un leasing à des conditions attractives. À part le prix, il faut aussi comparer la durée de la location, le forfait kilométrique ou l’apport demandé.