Dans le segment des utilitaires, difficile de rivaliser avec les Européens qui possèdent une longueur d’avance sur le sujet. Pour éviter de prendre des risques, Toyota opte alors pour une collaboration avec le groupe PSA dans le développement de la ProAce. Une stratégie payante puisque l’utilitaire a réussi à conquérir un public des plus exigeants. Mieux encore, le véhicule est disponible en leasing ce qui facilite son financement.
Toyota ProAce : l’union fait la force
La Toyota ProAce débute sa carrière en 2013 en substituant au XH10 produit pendant près de 18 ans et à l’HiAce H100 disponible pendant 15 ans sur le marché. Dans la conception de son nouvel utilitaire, le constructeur japonais décide de ne pas faire cavalier seul et d’opter pour une collaboration avec le groupe PSA. Cette démarche va lui permettre de bénéficier de toutes les technologies proposées par les constructeurs français. Elle va consister à partager une plateforme unique utilisée pour la Fiat Scudo II, la Citroën Jumpy II, le Peugeot Expert II et la Toyota ProAce. Cette version rebadgée japonaise compte conquérir un marché sur lequel les Européens sont rois et mise sur ce partenariat pour y arriver. Le succès est au rendez-vous si bien que Toyota décide de partager à nouveau les coûts de conception de sa ProAce II lancée en 2016 avec le Peugeot Traveller et la Citroën Space Tourer. Dans l’optique de répondre aux besoins de différents corps de métier, l’utilitaire se décline en plusieurs versions : un combi 9 places VP, une cabine approfondie de 6 places et un fourgon tôlé de 3 places. La nouvelle génération est une occasion pour le ProAce de dévoiler également une nouvelle tenue de travail. Le véhicule est disponible en trois longueurs : Compact avec un volume de chargement de 4,5 m3 et une longueur de 4,6 m, Medium avec un volume de chargement de 5,8 m3 et une longueur de 4,9 m et Long avec un volume de chargement de 6,6 m3 et une longueur de 5,3 m.
Les finitions de la Toyota ProAce
La ProAce est proposée en trois différentes finitions. L’entrée de gamme est accessible à un prix de 23 235 euros et se nomme « Active ». À ce prix, le véhicule bénéficie d’un ordinateur de bord, d’un volant réglable en profondeur et en hauteur, d’une porte coulissante droite latérale, d’une cloison tôlée, du régulateur limiteur de vitesse et de l’aide au démarrage en côte.
La gamme supérieure Dynamique est proposée à 24 135 euros et s’équipe d’un système de verrouillage centralisé à distance, de la climatisation manuelle, du système audio kit mains libres Bluetooth et de rétroviseurs extérieurs électriques et chauffants.
Enfin, pour bénéficier des meilleurs équipements, il suffit d’opter pour la finition Business de 25 385 euros. Il est muni d’un ordinateur de bord de couleur, de la navigation Pro Touch avec écran tactile de 7 pouces et du Pack Confort comprenant l’allumage automatique des feux, le détecteur de pluie ainsi que les radars de stationnement arrière.
La LLD ou la LOA pour constituer une flotte professionnelle
Équiper une flotte n’est pas forcément évident pour une entreprise du point de vue financier. Cet investissement exige une somme colossale qui risque de mettre à mal la trésorerie s’il fallait passer par l’achat. D’où l’intérêt de miser plutôt sur le leasing. Cette formule a conquis de nombreux professionnels par sa flexibilité et ses atouts économiques. Au lieu d’acheter l’utilitaire au comptant, il suffit d’en payer seulement l’usage moyennant le paiement de loyers mensuels. La LLD notamment permet d’inclure directement le prix de l’entretien, de l’assurance et du dépannage dans les mensualités, ce qui constitue un autre avantage notoire pour mieux gérer le budget alloué au parc automobile.